Les trois niçois, au travers de leur périple en Côte d’Azur, terre de luxe, d’argent et d’excés, o­nt été les héritiers d’un point essentiel du SPIRIT…

C’est l’article de Juan qui nous renvoie à la seule véritable façon de pratiquer notre sport : « les autres nous regardaient dormir dans le bus… ».
Je me marre en imaginant ces gars vous regardant comme des illuminés, vous qui dormiez paisiblement dans le bus. Ces gars là o­nt réservé leur hôtel 12 mois à l’avance en même temps qu’ils se sont inscrits, et repéré le parcours pour la 6ème fois. Ils o­nt evidemment téléphoné 11 fois aux organisateurs (sans compter les e-mails), critiqué la sauce de la pasta party et râlé de ne pas avoir assez de place dans le parc pour leur nouveau vélo carbone.

Comment ces gars auraient-ils pu comprendre nos 3 apôtres se ronflant dessus, la tête dans leur dérailleur, veille de tri longue distance ? Comment auraient-ils pu imaginer être devant un héritage de notre spirit ?
Apparue sous l’ère de l’empereur Sarda, vaillant soldat, la pèriode du tri à moindre frais a régné durant 4 ans : deux tri par week-end (Cap Breton ,Mimizan , Biscarosse…), course à la prime individuelle et par équipe, nuitée en camping, hôtel interdit, autoroute interdite, ravitos dévalisés, Ironman en camping car et caravane…
Aux côtés de Sarda le soldat, les troubadours Boris et Damour, le solide Labenc et le futur coach Stef o­nt fait leurs armes et la réputation d’un club de mercenaires.

Et aujourd’hui qu’en reste-t-il ? Demandez aux Guilhounet s’ils o­nt envie de gaspiller l’argent gagné à la vigne !?
Et comme les points d’honneur se rejoignent tous : « une course entamée tu finiras », bien sûr pour ta fierté et ton plaisir, qu’ils soient dans l’exploit ou dans la souffrance mais sans oublier que tu as payé ton inscription, les frais de déplacement et les repas.

FLTC

L’héritage du SPIRIT