Ne vous y trompez pas, il ne s’agissait pas d’oenotourisme malgré la présence toute proche de quelques fabuleux domaines mais bien du Frenchman qui a fait de l’oeil à nos 4 protagonistes pour passer ce beau week-end de l’ascension près de la côte atlantique.

Le Frenchman, donc, un label crée par Benjamin Sanson, idole des (plus très) jeunes, fantaisiste  et original à souhait qui, après une belle carrière de nageur puis triathlète de top niveau s’est reconverti dans l’organisation.

Quand on connait un peu le bonhomme, fantasque s’il en est, on comprend que ça allait dépoter.

Ce fut le cas ! 4 jours de courses en symbiose avec les lieux, les bénévoles et une organisation aux petits oignons. Cerise sur le gâteau, la course des anciennes gloires de la fin du siècle (Poulat, Marceau, Blasco, Girard….) a rendu heureux le doyen de notre quatuor carcassonnais, qui retrouvait réunis les grands idoles de sa (presque) jeunesse.

Mais bon… n’étant pas là pour acheter du sable (trop cher de toute façon) c’est Sarah Couloumies qui commençait à partir au mastic sur le M. 

Sarah… un jour, elle prendra le départ d’un tri avec une petite fleur à la bouche : sans se départir de son sourire, cette énervante décontraction en dit long sur le plaisir ressenti . Une belle gestion dans les trois disciplines, une arrivée en douceur… et tu as juste l’impression qu’elle vient de faire un petit tour dans sa belle garrigue aragonaise. Petite reproche quand même: un certain M…, proche de Sarah, chronométreur d’élite à ses heures perdues (et il y en a eu pas mal..) uniquement présent pour la supporter (sportivement en plus du quotidien..) et boire des demis : croisons les doigts pour qu’il passe de l’autre côté du parc à vélo la prochaine fois.

Puis ce fut le tour des garçons … un peu dans le vent, d’ailleurs, puisqu’une petite brise de rien du tout a suffi à embêter (très peu) Sacha, qui nageait façon brise-glace, et davantage le vétéran du groupe et Jésimiel, qui ont certainement goûté un peu plus qu’à leur goût l’eau heureusement douce du lac.

Le barbotage achevé, un long ruban en aller-retour de bitume, plus plat que le lac, et plus ennuyeux que les grosses séries natdu mercredi soir, faisait bien évidemment saliver le brise-glace Sach transformé aussitôt en  Ducati Panigale avec comme v2, ses jambonneaux saillants et à moitié rasés !!!!! 40 de moyenne sur 180 kms, mon 103 sp du 20e siècle aurait chauffer avant (deux private joke pour les motards ! ).

Moins talentueux et moins doué (juste un peu, l’homme est susceptible…), le désormais vétéran 3 (aîe) s’en est sorti plutôt bien, en se montrant plus posé et réfléchi qu’à une certaine époque… rien n’est perdu, il ne faut pas désespérer !

Jésimiel, quant à lui, évoluait dans un monde parallèle : mais qu’est venu se perdre ici le plus montagnard de nos triathlètes ? Plus habitué au 39-21 qu’au 53-11 (bon… si vous ne comprenez pas, c’est tout à gauche et tout à droite… pour la chaîne, hein? ), Jésimiel a quand même laissé s’exprimer sa générosité habituelle… qui peut parfois lui revenir en pleine poire.

Enfin, à pied, libérateur pour le Sach, avec une foulée Kipchogérienne (un jeune gars qui court vite, quoi…) et qui pète à l’aise la barre des 9h, l’objectif qu’il n’osait révéler qu’avec un peu de rose aux joues, une petite voix timide les épaules voutées et les genoux serrés. Paf 8h40 ! Emballé, c’est pesé… et même pas fatigué …

On retourne vers le 3e âge à un rythme beaucoup plus »retenu » puisque, après avoir fait le zazou sur 18 kms, ses quadris allaient lui rappeler sèchement qu’ils font ce qu’ils veulent quand ils veulent :  looongue traversée du désert de 10-11 kms où les muscles se sont exprimés pleinement niveau tiraillements. Un éclair de fierté et de lucidité le sauve toutefois d’un enlisement sans fin sur les rives du lac (il y serait encore…) pour terminer à peu près convenablement son calvaire (il suffit de regarder une  certaine photo pour observer le manque de fraîcheur de l’animal).

Et Jésimiel ? Ben… après avoir goûté aux joies de la braquasse, s’en est forcément suivi  les cauchemars de la crampasse. Mais il en faut plus pour terrasser le garçon qui finira évidemment, en ayant connu encore une expérience peu banale (il en a quand même l’habitude…).

Et c’est avec les embrassades et cris du plus barré des héros, Super Frenchman, que se sera terminé ce beau week-end de mai.

Si vous cherché une épreuve plate, sympa, bien organisé, conviviale et originale, pas de doute, le Frenchman est fait pour vous : seul, en bande de potes ou en famille, vous vous y régalerez !

D’autres triathletes en préparation se sont amusés sur des trails ce week-end. 

C’est le cas de Clément bouleau qui termine l’angélus trail en 6h50 pour boucler les 50 kms avec 1100 D+.

Une course sans classement ou l’objectif était d’arriver à l’abbaye de Cahors avant 19 h pour recevoir la médaille du pèlerin de St Jacques en guise de médaille de finisher objectif atteint.

Florent CAZAL qui boucle la maxi race en 14h18’30 : 88 kms avec 5000 D+ (objectif de passer sous les 15h validé 254 /1030 finishers)

Et notre Mathilde Tensa qui est allée se frotter à l’urban trail de Nimes pour faire son premier semi. Elle se place dans la première moitié des féminines. 

Bravo à tous

Les folles aventures de 4 carcassonnais dans le Médoc.

2 avis sur « Les folles aventures de 4 carcassonnais dans le Médoc. »

  • 1 juin 2022 à 16:28
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    Content de faire parti du TCC et représenter par SACHADINO. YANNICK , je n’oublie pas les FILLES BIEN SÛR , QUI GÈRE LE CLUB AU CÔTÉ DE LA PRÉSIDENTE.
    ADELINE « POPELINE » MAMIE BLUE « CALIFORNIA DREAM » MARJO  » LA PERLE » VIRGINIE »,KATE BLANCHETT , NATHALIE « jour de naissance NATALIA , LA MARIE ,LAETITIA « DÉESSE DE LA JOIE , FÉLICITATIONS AUX ATHLÈTES ET À MES DIRIGEANTS

  • 1 juin 2022 à 19:13
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    Bravo pour ce super résumé ! Y a du beau geste d’écriture.
    Et bravo à tous les athlètes du weekend ! Toutes ces performances inspirent, il faut bien l’avouer…

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